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Serveur dédié ou serveur mutualisé : ce qu’il faut savoir pour bien choisir

Nombreux sont les gens qui ne savent pas différencier le serveur dédié et le serveur mutualisé. Pour la plupart d’entre eux, le tarif est le seul critère important lors de leur choix. Pourtant, il est essentiel de connaitre les fonctionnalités et les caractéristiques de chacun des serveurs avant toute décision. Cet article dévoile ce qu’il faut savoir sur le serveur dédié et celui mutualisé afin de sélectionner celui qui correspond le mieux à ses besoins.

Coup de projecteur sur le serveur mutualisé

C’est l’offre la plus populaire sur le marché. Comme le laisse supposer son nom, le serveur mutualisé est un serveur partagé par de nombreux utilisateurs. Concrètement, il s’agit d’une grosse machine qui comprend plusieurs espaces. Chaque espace est alors loué à un client. S’abonner à un serveur mutualisé signifie dans ce cas louer une partie du serveur. Pour faire simple, on partage les ressources de la machine c’est-à-dire le processeur, la bande passante et la mémoire avec tous les autres clients qui sont sur le même serveur.

Ses avantages

Il est de ce fait évident que l’atout principal du serveur mutualisé réside dans son coût faible, comme c’est le cas de ce top 10 hébergeurs. Puisque de nombreux sites sont partagés sur un seul et même serveur, les coûts sont alors repartis. Le serveur mutualisé permet donc aux particuliers ou aux entreprises de disposer d’un site Internet avec un minimum de dépenses. Les fournisseurs leur offrent d’ailleurs différentes formules pour leur permettre de dénicher celle adaptée à leurs besoins.

Ses inconvénients

Malgré son prix très attractif, le serveur mutualisé a des inconvénients non négligeables. De prime abord, il propose des ressources limitées. Effectivement, des seuils d’utilisation s’imposent en ce qui concerne la mémoire RAM, la bande passante et le processeur. De plus, tous les usagers se servent des mêmes logiciels, donc l’installation personnalisée est impossible. En outre, des problèmes de latence peuvent survenir lorsque le serveur est trop chargé. Enfin, puisque ce dernier gère à la fois plusieurs sites, cela présente le risque de se faire attaquer par les hackers.

Ce qu’il faut savoir sur le serveur dédié

Contrairement au serveur mutualisé, celui dédié est une machine conçue uniquement pour un seul utilisateur. Ce dernier est donc responsable du serveur dans son intégralité. Ce type de serveur est, par défaut, vide. Il appartient alors au client d’y installer les composants lui-même ou en faisant appel à un professionnel.

Ses avantages

Le serveur dédié permet à l’utilisateur de disposer d’une adresse IP unique, ce qui permet d’éviter les malus et les listes noires. Qui plus est, avec cette solution, il y a moins de chances d’être victime d’une attaque ciblée. Bien entendu, le client n’a pas à partager les ressources du serveur avec d’autres usagers. Également, il est libre d’installer tous les logiciels qu’il veut et il dispose de la totalité des ressources. De même, il a la possibilité de mettre à jour tout logiciel à son gré.

Ses inconvénients

Si les avantages du serveur dédié ne sont plus à prouver, il convient de noter qu’il y a certaines limites à l’utiliser. La principale pierre d’achoppement est bien évidemment son tarif. Ce type de serveur coûte relativement cher. Il faut compter en moyenne 59 à 100 euros, voire plus pour les plus sophistiqués. Par ailleurs, il faut savoir qu’avec ce type de serveur, l’utilisateur est obligé de tout installer lui-même ou de recourir à un prestataire.

Serveur

Quels sont les différents types de serveurs ?

Qu’il s’agisse d’une base de données d’entreprise ou d’un site Internet de loisirs, il est toujours nécessaire de disposer d’un serveur adapté. Pour cela, il convient de savoir que les serveurs sont de trois sortes, à savoir le serveur mutualisé, celui dédié physique et celui dédié virtuel ou VPS. En savoir un peu plus en détail sur ces types de serveurs.

Ce qu’il faut savoir sur le serveur mutualisé

Le serveur mutualisé réunit de nombreux espaces d’hébergement sur un même serveur. Concrètement, il consiste à héberger sur une seule et même machine de nombreux sites web. Dans ce cas, les espaces sont délimités pour pouvoir accueillir différents sites. Il s’agit de la solution la plus abordable en termes de tarif, car elle permet de réduire les coûts de maintenance. Effectivement, elle a le mérite d’être plus économique étant donné que certains serveurs sont en mesure d’héberger des centaines de sites web. Cette offre s’adapte bien à tout projet moins important avec un très petit budget comme les sites vitrines et certains e-commerces. En revanche, pour ceux qui souhaitent faire évoluer leur site, mieux vaut ne pas le poster sur un tel type de serveur. Cela impacte fortement ses performances en matière de référencement naturel, mais aussi son temps de chargement.

Gros plan sur le serveur dédié physique

Ce type de serveur donne accès à une machine réelle qui est dédiée à son propre site, ce qui nécessite la prise en main et l’autonomie. Dans ce cas, les performances de l’hébergement seront fonction de la configuration matérielle de la machine louée. Cette solution correspond bien aux volumes de trafic moyens à forts. La capacité requise de la machine dépend alors de l’importance du volume de trafic. En effet, si la capacité ne permet pas au dispositif de suivre la demande, celui-ci finira par ne plus répondre. Les visiteurs tomberont ainsi sur une erreur 404. Pourtant, une telle perte de visite peut coûter plus ou moins cher selon l’activité de l’entreprise. Toutefois, il est possible d’utiliser une machine réelle sans avoir à se soucier d’un tel problème. C’est ce que proposent les offres infogérées où un professionnel spécialisé s’occupe de tout.

Zoom sur le serveur dédié virtuel

Le serveur dédié virtuel ou virtual private server (VPS) est une machine virtuelle hébergée sur un serveur assez puissant, notamment un cloud. Ce type de serveur offre une grande flexibilité et une plus grande réactivité. Avec cette solution, il est possible d’allouer plus de ressources à son activité de manière très réactive. Les serveurs virtuels sont complètement indépendants les uns des autres. De ce fait, les machines peuvent être redémarrées sans affecter leurs voisines. De plus, les mises à niveau ainsi que les évolutions diverses peuvent s’effectuer en toute souplesse. C’est la solution parfaite pour les sites web complexes à fort trafic. Une telle offre demeure plus onéreuse que le serveur mutualisé, mais la qualité de service est appréciable.

Serveur

Les critères à prendre en compte pour choisir un bon serveur dédié

Par rapport à un serveur mutualisé, le serveur dédié présente bon nombre d’avantages. Ce dernier est beaucoup plus puissant. De plus, il offre un hébergement plus sécurisé étant donné que l’utilisateur est le seul à pouvoir accéder à son serveur. Toutefois, tous les serveurs dédiés ne se valent pas. Cet article donne des conseils pour faire un choix avisé.

Bien choisir le processeur

Le choix du processeur intervient dans la puissance et la performance d’un serveur dédié donné. Selon que le site à mettre en place requiert la mise à disposition de plusieurs ressources, il peut être judicieux de se tourner vers un serveur dédié possédant deux ou plusieurs processeurs. C’est le cas, entre autres, des serveurs SQL, des plateformes utilisant des messageries instantanées, des serveurs de chats ou de jeux, des serveurs pour transcodage vidéo ou encore des serveurs pour la virtualisation.

Le choix de la mémoire

Ce paramètre désigne la vitesse de traitement et de chargement des applications. Dans ce cas, plus la RAM (Randon Access Memory) est élevée, plus le serveur fonctionnera plus rapidement, et par conséquent, le chargement du site se fera également vite. À ne pas oublier que cet aspect a un impact significatif sur le référencement de ce dernier, mais aussi sur l’expérience utilisateur.

Quelle capacité pour la bande passante ?

La bande passante du serveur détermine la quantité de données pouvant être transférées depuis et/ou vers son site web par cycle de facturation. S’il s’agit d’un site Internet très populaire disposant d’un grand nombre de visiteurs, il faudra une bande passante plus élevée. Idem si l’utilisateur souhaite héberger des fichiers multimédias en streaming ou encore des images de grande qualité. Bref, plus la bande passante est conséquente, plus le serveur dédié sera capable de traiter sans dysfonctionnement un trafic important.

Le choix du système d’exploitation

Pour choisir le système d’exploitation idéal, il faut tenir compte du langage de programmation utilisé dans le cadre du développement de son site web. De nombreuses solutions sont possibles. Pour ASP.NET ou MS SQL Server, Windows Server est idéal. Effectivement, les serveurs Windows sont les seuls à pouvoir exécuter les langages ASP. Pour ce qui est des langages de programmation en Apache, MySQL, Ruby on Rails ou PHP, on aura besoin d’un serveur Unix/Linux.

Espace disque

L’espace disque se choisit en fonction de la quantité de données sensibles utilisées par son site. À savoir qu’il est possible de disposer de plusieurs disques durs sur son serveur dédié. Entre autres, si le site comprend des données très sensibles liées à ses clients ou d’autres informations uniques, on peut alors avoir un disque dur principal et un autre disque dur qui servira de sauvegarde. De même, si l’on souhaite bénéficier d’une plus grande capacité de stockage, la configuration Raid 2 est une solution parfaite. Cette option permet d’avoir un disque dur principal et un autre qui sera activé dès lors que le stockage du principal sera plein.

Infos générales sur le Cloud

Tour d’horizon sur le fonctionnement du Cloud

Les entreprises ont besoin d’un moyen de stockage puissant pour conserver leurs documents et leurs dossiers. Certaines d’entre elles optent pour un serveur dédié grâce à sa performance. D’autres, cependant, préfèrent investir dans les serveurs virtuels pour sécuriser leurs données. Ceux-ci sont de meilleurs alliés pour faciliter la réalisation d’un projet web. Si ce dernier est de grande envergure, l’hébergement cloud est le plus adapté pour satisfaire les besoins des PME. Voici tous les détails qu’il faut savoir à ce sujet.

Le cloud : un excellent moyen de stockage des données

Le cloud a été spécialement conçu pour réaliser un stockage de données. Il requiert l’emploi de l’internet pour conserver ces dernières dans des serveurs physiques à l’étranger ou proches des clients. L’utilisateur peut y accéder à tout moment par le biais des serveurs distants. Il est également possible d’employer des appareils connectés comme l’ordinateur, le Smartphone ou les tablettes pour consulter ses données. Ce type d’hébergement permet à tout individu de mettre ses dossiers à l’abri des yeux indiscrets ou de les partager selon ses besoins. Généralement, il peut contenir un agenda, des notes, des photos, des vidéos ou bien des fichiers professionnels. Le cloud est, en quelque sorte, une forme d’externalisation du traitement des données de la société cliente. Il permet à cette dernière de faire appel à des prestataires pour la location de serveurs. Grâce à ce type d’hébergement, elle réduit ses dépenses tout en profitant d’une excellente puissance en informatique. Contrairement aux offres traditionnelles, celle-ci est plus simple à manipuler. L’entreprise peut modifier sa formule en seulement quelques clics. Lors de la signature du contrat, le prestataire s’engage au respect des clauses pour conserver la confidentialité des données. Toutefois, si une situation inquiétante se produit, il peut donner l’accès au serveur à la police ou aux services de renseignement.

Quels sont les autres avantages de l’utilisation du cloud ?

Le cloud peut devenir un meilleur allié pour optimiser le stockage de ses données. Ces dernières années, il attire la plupart des particuliers et des entreprises. En effet, il leur permet de réaliser des économies, car au lieu d’opter pour une infrastructure informatique personnelle, ils ne paient que la facture de la consommation à la minute. Aussi, ils ne se soucieront plus des entretiens ou de la réparation des matériels. Cet hébergement est également très intéressant étant donné qu’il est accessible sur tous les supports et à tout moment. L’individu peut consulter ses données à partir de sa tablette ou de son téléphone sans problème. Il est donc plus facile pour lui de concilier travail et vacances. Il peut, par la même occasion, sauvegarder ses données et les récupérer en cas de bug d’un matériel. Par ailleurs, toute entreprise est attirée par la flexibilité du cloud. Il s’adapte aisément aux besoins de celle-ci selon les trafics et les flux des visiteurs de son site ou de sa boutique en ligne. Il lui permet en outre de rajouter des ressources supplémentaires sur le serveur. Le cloud figure parmi les hébergements les plus prisés parce qu’il garantit la sécurité des données. Pour ce faire, il surveille de près les logiciels et assure la sécurisation des data centers. Il est à noter que le cloud agit positivement sur l’environnement puisqu’il réduit les risques d’incendie grâce à l’amélioration de l’approvisionnement en électricité.

Les meilleurs hébergeurs cloud sur le marché

Il existe une multitude d’hébergeurs cloud selon le budget et les besoins de chacun. Infomaniak est l’un des plus prisés par les utilisateurs puisqu’il propose des services de qualité. Cette entreprise est connue pour sa performance et elle garantit la satisfaction de sa clientèle. Elle suggère une entrée de gamme de 29 euros par mois avec 2 processeurs, une excellente capacité du disque et de la RAM. Planet Hoster, quant à lui, assure la surveillance des serveurs et offre une infrastructure de qualité à ses interlocuteurs. Ces derniers ont l’opportunité de modifier leur serveur selon les besoins réels. Pour ceux qui veulent bénéficier d’une configuration personnalisée du serveur, ils peuvent contacter Ikoula. Cette entreprise propose des services sur mesure à ses clients dont le prix peut débuter à 2,99 euros le mois. Ce tarif inclut généralement une bande passante, quelques Gb de stockage SSD et environ 512 Mb de RAM. Certains hébergeurs suggèrent des offres adaptées aux petites comme aux grandes entreprises. Le prix peut aller jusqu’à 64 euros par mois avec 2 cœurs, 4 Go de mémoire, 5 To de transfert de données et 40 Go d’espace SSD.

Astuces pratiques pour bien choisir un hébergeur cloud

Trouver le meilleur hébergeur sur le marché est loin d’être facile. Pour ne pas faire un mauvais choix, il est impératif de déterminer ses besoins avant tout puisque le cloud se divise en 4 modèles différents. L’IaaS est l’allié idéal pour les entreprises qui souhaitent accéder aux serveurs, aux sauvegardes et au réseau dans le data center du fournisseur. Cette solution est efficace si l’entité compte faire des économies. Elle doit payer mensuellement pour la location. PaaS ou la Plateforme en tant que Service, donne une totale liberté aux sociétés dans la maitrise des applications utilisées en interne. L’accès à cette plateforme ne nécessite aucune installation de plug-in. Le SaaS ou Logiciel en tant que Service est, cependant, destiné aux individus qui emploient un ou plusieurs logiciels. Ils peuvent y accéder par le biais de leurs appareils connectés à partir d’un navigateur web. Enfin, le DaaS ou le Desktop as a Service permet à toute entreprise de bénéficier d’une infrastructure bureautique virtuelle. Il lui offre un accès à toutes les applications et les ressources utiles en seulement quelques clics. Il est impératif de souscrire par abonnement pour profiter de ce service. Afin de faire le bon choix d’un hébergeur, il faut se référer aux tarifs des prestataires et les options qui les accompagnent. Il est toujours préférable de se pencher vers la solution dont le coût est prédictible dans le but d’éviter les mauvaises surprises.

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Comment choisir le bon fournisseur de cloud ?

Bon nombre de fournisseurs de cloud se sont installés dans tous les recoins des rues afin de satisfaire les demandes de la clientèle. Il n’est donc plus difficile d’en trouver un. Le plus grand souci reste toutefois de faire le bon choix. Effectivement, il ne faut pas sélectionner son prestataire les yeux fermés. Voici les points à vérifier pour prendre la bonne décision.

Localisation du serveur de données

La toute première question à se poser avant de penser à stocker ses données dans le cloud est leur localisation. Il est effectivement très important de connaitre si ses fichiers sont hébergés en France ou à l’étranger. S’ils sont stockés en France, ils sont alors soumis aux législations françaises et européennes. De la sorte, les entreprises profitent d’une meilleure protection de leurs informations en plus d’une complète traçabilité. En revanche, il en va autrement à l’étranger. Par exemple, si les données sont localisées aux États-Unis, alors la loi Patriot Act s’applique, ce qui fait que les autorités du pays ont accès aux données informatiques sans aucune autorisation judiciaire.

Type de cloud

Les services de cloud proposés par les fournisseurs peuvent être divisés en deux versions : cloud privé et cloud public. Concernant le privé, l’infrastructure est exploitée exclusivement par une seule et même organisation. Dans ce cas de figure, cette dernière bénéficie d’un contrôle total sur son infrastructure et ses données. Aussi, elle dispose d’une autonomie de gestion de son système d’information. A contrario, s’il s’agit d’un cloud public, les données sont stockées sur plusieurs serveurs. Dans ces conditions, celles-ci peuvent être accessibles par d’autres utilisateurs.

Qualité de service : sauvegarde ou rétention ?

La qualité du service du prestataire convoité est un autre critère primordial. Certains fournisseurs de cloud proposent une sauvegarde des données de leurs clients. Dans ce cas, une copie sera disponible sur un autre support dans le cas où les données sont modifiées ou supprimées de façon volontaire ou involontaire. D’autres prestataires misent sur la rétention, ce qui permet d’avoir un nouvel accès à ses fichiers même s’ils sont déjà envoyés dans la corbeille. Autrement dit, la rétention permet de récupérer les données supprimées.

Chiffrement

Avant de stocker ses documents dans le cloud, toute entreprise se doit de se renseigner si le fournisseur de cloud sélectionné propose une prestation incluant une sécurité élevée de ses données. Le chiffrement permet notamment de mieux protéger les informations pendant leur transfert. Ce système permet également de rendre les données illisibles par autrui. Il faudra alors vérifier si le fournisseur convoité chiffre bien les informations confidentielles à l’aide d’un protocole SSL. Dans ce cas, le piratage informatique sera impossible.

Engagement de disponibilité

Le dernier point à vérifier et non pas des moindres est la disponibilité. Il convient de se renseigner sur le taux de disponibilité qui correspond au nombre d’heures ou bien de jours maximum d’indisponibilité de la prestation assurée par l’hébergeur. Les fournisseurs de cloud de qualité proposent généralement 99,99 % de disponibilité. C’est un gage de performance qui donne l’assurance que les données seront accessibles à tout moment et n’importe où.